1. |
Aéroport
02:49
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Boulevard mais pas des Capucines
Faubourg humide et malhabile
Et comme si le temps c’était nous
C’était nous vraiment
Et comme si le temps c’était nous
C’était nous seulement
À l’âge de sentir son corps
Un aéroport qui se vide alors
De tous ses avions
Ce n’est qu’un décor
De tous ses amants
Ces au revoir dehors
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2. |
Soupirs
02:46
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Je n’ai plus que l’amour
Je n’ai plus rien du tout
Qu’un souvenir de nous
Un « et les autres on s’en fout »
Nous ne sommes rien que des soupirs
Et ça pourrait bien être pire
Nous ne sommes rien que des soupirs
Et ça pourrait bien être pire
De quel désir me parles-tu sans cesse ?
De quelle ivresse te réclames-tu en reste ?
À la fin les regrets
Nous auront bien eu, c’est vrai
Nous ne sommes rien que des soupirs
Et ça pourrait bien être pire
Nous ne sommes rien que des soupirs
Et ça pourrait bien être pire
Je n’ai plus que l’amour
Je n’ai plus rien du tout
Qu’un souvenir de nous
Un « et les autres on s’en fout »
Au large du monde
Il existe un pays
Où noires et rondes abondent
Qui diront notre vie
En marge du monde
Il existe un ami
Fait de sons, d’acier noir
Que le temps ne polît
Au large du monde
En marge du monde
Je n’ai plus que l’amour
Et c’est déjà beaucoup
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3. |
Soleil Noir
03:41
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Soleil noir
Autant la vie nous a fait boire
Des ces couleuvres
Autant le soir
A des couleurs qui ne se meurent
Jamais si tard
Soleil noir
Autant la vie nous a fait boire
Des ces couleuvres
Autant le soir
A des couleurs qui ne se meurent
Jamais si tard
À Blanche et au-dessus
Des demi menthe, eaux nues
Par Blanche et au hasard
Des demi menthe, heure noire
Soleil noir
Autant la vie
Autant le soir
Autant la vie
Si tôt ou tard
Tu ne prends garde
Aux idées noires
Soupirs ou pars
Le soleil est arrivé d’un port
Irradié de beauté
Irradié de sons souterrains
Sous tes reins j’ai vu mon destin
Qui était là, juste là
C’était ça, juste ça
Un étang nu qui se baladait
En étant nus on se comprenait
Un étang nu qui se baladait
En étant nus on se comprenait
Soleil noir
Autant la vie
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4. |
Ma Pareille
02:54
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L’herbe épaisse est sans pudeur
C’est là, le bas blesse
Ceux-là dans l’heure épaisse
Rêvons-nous
Rêvons-nous ailleurs
L’heure apaise
L’heure épouse
Le leurre, le leurre
Lève les pouces
L’horizon mouvant d’air qui se couche
Loin, loin la maison blanche
Autant le calme se penche
Sur un front blanc, blanc
Dedans, dehors, les enfants
Le son et l’air épais se couchent
Où es-tu, où es-tu, où es-tu,
Où es-tu, ma pareille ?
On les voit, de loin, du ciel
Le trou dans l’herbe épaisse
On déplore la chute des corps
La chute du décor
Ça fait un bien fou quand l’ébat se laisse aller
Allez, allez, allez, allez, allez
Les horizons de sable s’égrainent
Au grès du vent qui efface
La trace d’herbe sur ta face
Où es-tu, où es-tu, ma pareille ?
Où es-tu, ma pareille
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5. |
L'Aile Et L'Eau
03:05
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Pour écrire à deux mains
Il n’y a que toi
Pour chanter ces refrains
Il n’y a que toi
Pour pleurer au matin
Il n’y a que toi
Pour penser à demain
Tu me prends sous ton aile
Et l’eau de ton nom
Me coule là lentement, doucement
Tu me prends sous ton aile
Et l’eau de ton nom
Me coule là lentement, doucement
Pour mettre le feu aux choses
Une averse, une rose
D’un passé bien morose
Deux amants se reposent
S’il y a d’autres que toi
Je ne les connais pas
Alors présente-moi
Ces ailleurs délicats
Au moins autant que toi
Au moins autant que toi
Tu me prends sous ton aile
Et l’eau de ton nom
Me coule là lentement, doucement
Tu me prends sous ton aile
Et l’eau de ton nom
Me coule là lentement, doucement
Pour écrire à deux mains
Pour chanter ce refrain
Pour pleurer au matin
Pour penser à demain
Pour mettre le feu aux choses
Une averse, une rose
D’un passé bien morose
Deux amants se reposent
S’il y a d’autres que toi
Je ne les connais pas
Alors présente-moi
Ces ailleurs délicats
Pour penser à demain
Il n’y a que toi
Pour penser à demain
Il n’y a que toi
Pour penser à demain
Il n’y a que toi
Pour penser à demain
Il n’y a que toi
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6. |
Faits Bleus
02:43
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Par les faits bleus
Je t’ai vu amoureux de moi-même
Qui ne chantait pas faux
Notre peine à nous deux
Je n’étais qu’une enfant
Vingt-trois ans à peine
Qui de nous est si vieux
Qui de nous dit le bleu
Les faits ne sont jamais d’amour mais bleus
Les faibles ne sont pas plus forts à deux
Parle-moi d’elle et du miel
Que sont les femmes comme elle
Et du chemin qui nous mène
Clandestins à nous-même
Les faits ne sont jamais d’amour mais bleus
Les faibles ne sont pas plus forts à deux
Les faits ne sont jamais d’amour mais bleus
À nos adieux une eau-forte vaudra mieux
Les faits ne sont jamais d’amour mais bleus
Les faits ne sont jamais d’amour mais bleus
Les faits ne sont jamais d’amour mais bleus
Les faits ne sont jamais d’amour mais bleus
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7. |
Porte D'Italie
02:36
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8. |
Gangster
05:05
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Petite fille, qu’est-ce que tu veux dans la vie ?
Quels sont les rêves qui dépeuplent ce lit ?
On ne lit pas bien sur tes paupières
Closes, elles ont le goût d’une terre d’hiver
Sans roses
À vouloir plaire
Tu as décidé de te taire
Petite fille, qu’est-ce que tu veux dans la vie ?
Une mise en plis, ou bien un fusil
D’une violence à l’autre où on se perd
Tu as pris l’apparence d’un gangster
En prose
À vouloir plaire
Tu as décidé de te taire
On ne lit pas
Sur tes paupières on ne lit pas
Tu suis les pas
D’une vie sans toi, ça ne se fait pas
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9. |
Les Vaincus
02:19
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Dans le noir bâtard
Des grands boulevards
Une fille sans nom
Erre sans raison
Et puis sans façon
Approchera l’homme
Qui ne dira pas
Ne dira pas non
Amours déçus, qui sont les vaincus ?
Je te parle d’un monde qui n’existe plus
Jeunesse perdue et phalanges nues
Je te parle d’une vie qui ne se vit plus
D’un ballet notoire
Qui ne tourne plus rond
À peine deux nageoires
Au fil du rasoir
Comment décimer les restes d’été
Les charmes d’un baiser
Pour nos vieux tiroirs
Qui n’ont pas de fond
Nous n’avons même plus
De fond à toucher
Amours déçus, qui sont les vaincus ?
Je te parle d’un monde qui n’existe plus
Jeunesse perdue et phalanges nues
Je te parle d’une vie qui ne se vit plus
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10. |
Betty
02:19
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Et toi, qu’en diras-tu Betty
Des hommes que l’on voit avachis
Le long des cafés du boulevard
Ont-ils fait du noir leur espoir ?
Betty, si derrière tes cheveux
Tu crois qu’il y a des hommes heureux
Dis-moi si tu as vu la rive
Dis-moi si un jour on y arrive
Betty, petite fille
De toi on ne voit rien, ma foi
Qu’un peu de rouge et d’os
De toi on ne sait rien
Qu’une blonde de peau
Betty, si derrière tes cheveux
Tu crois qu’il y a des hommes heureux
Dis-moi si tu as vu la rive
Dis-moi si un jour on y arrive
L’enfance elle ne fait de vieux os
Que pour les blondes de peau
Comme toi qui courent les tableaux
Mais pas les rues de trop
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11. |
Les Roses
03:21
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Où vont les roses
Quand elles se fanent
Quand elles oublient
L’heure automnale
Où vont les roses
Quand elle se fanent
Où va l’amour
Quand disparaissent
Les mots qui comptent
Les mains qui comptaient
Les jours restants au retour
Amoureuse folle
J’ai pris le large enfin
J’ai oublié l’automne
Amoureuse folle
J’ai pris ta peau en main
À tendre que ça sonne
Et toi, où vas-tu donc
Les samedis soirs
Les samedis noirs
Je vois rouge
Quand rien ne bouge
Où sont les rouges
De nos nuits blanches
De nos échanges
De mains qui flanchent
Où sont les rouges
De nos nuits blanches
Amoureuse folle
J’ai pris le large enfin
J’ai oublié l’automne
Amoureuse folle
J’ai pris ta peau en main
À tendre que ça sonne
Où vont les roses
Quand elles se fanent
Où vont les roses
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12. |
Aux Jours De Juillet
05:06
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C’est un dimanche de mois de mai
C’est un dimanche de mois de mai
Comme il en existait
Il y a des fleurs au cerisier
Il y a des fleurs au cerisier
Qui tombent à nos pieds
Alors on vit comme si jamais
Alors on vit comme si jamais
L’hiver ne venait
Alors on rit comme si jamais
Alors on rit comme si jamais
Les larmes ne coulaient
Et moi je t’aime comme si jamais
Et moi je t’aime comme si jamais
Elle ne pouvait exister
Celle qui viendra nous séparer
Celle qui viendra nous éloigner
Et puis vous partirez
Mais mon amour le mois de mai
Mais mon amour le mois de mai
N’est pas fait pour durer
Et puis tu sais les mots d’amour
Et puis tu sais les mots d’amour
Ne sont pas dits pour rester
Alors on chante et puis l’on boit
Alors on chante et puis l’on boit
Comme si jamais
Alors on prie et puis l’on croit
Alors on prie et puis l’on croit
Aux jours de juillet
Et les oiseaux savent mieux que nous
Et les oiseaux savent mieux que nous
Partir pour s’abriter
Ils volent vers l’est et nous on reste
Ils volent vers l’est et nous on reste
Là, à se regarder
Et quand l’orage va arriver
Et quand l’orage va arriver
On sera un peu mouillés
Mais c’est pas l’eau qui nous tuera
Mais c’est pas l’eau qui nous tuera
Et ça, on le sait
Et alors je m’allongerai
Et alors je m’allongerai
Dans l’herbe pour me réchauffer
À tes côtés évidemment
À tes côtés évidemment
Et puis j’oublierai
Qu’il y a décembre et février
Qu’il y a décembre et février
Et puis parfois janvier
Qu’il y a des cendres sous nos pieds
Qu’il y a des cendres sous nos pieds
De la pluie en été
De la pluie en été
De la pluie en été
De la pluie en été
De la pluie en été
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